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DES BATEAUX ÉTRANGERS FAIT DES RAVAGES DANS LES EAUX SÉNÉGALAISES.

  • Photo du rédacteur: Achats etVentes Gratuite
    Achats etVentes Gratuite
  • 6 sept. 2020
  • 2 min de lecture


Depuis un certain temps, la pêche maritime au Sénégal a enregistré une baisse des captures. Les eaux territoriales sénégalaises sont vidées de leurs substances et les débarquements des pirogues se font de moins en moins à cause de la rareté des poissons.

Les acteurs indexent la surexploitation des stocks par des bateaux étrangers qui font des ravages au large des eaux territoriales sénégalaises. D’énormes quantités de poisson sont pêchées par ces « bateaux usine » puis directement expédiées en Europe. Certains bateaux, font mêmes du transbordement en pleine mer, une pratique pourtant interdite.

Les conséquences de cette surpêche touchent l’économie sénégalaise depuis le petit pêcheur jusqu’aux consommateurs qui voient les prix s’envoler sur les marchés en raison de la pénurie grandissante. À défaut d’une bonne surveillance des côtes et d’une bonne protection des ressources halieutiques, les poissons sénégalais iront garnir les assiettes des Européens et Asiatiques au détriment de la consommation locale.

UN SOUCI DE PRÉSERVATION DES RESSOURCES

De nombreuses espèces sont aujourd’hui menacées d’extinction. L’octroi de permis de pêche à des bateaux étrangers ne fera qu’augmenter la pression de pêche sur des ressources déjà fragiles et surexploitées.

L’exploitation des pélagiques côtiers, comme exemple la sardinelle (yaboy) est extrêmement préoccupante. Cette espèce est très convoitée dans la sous-région, mais dans certaines localités du Sénégal comme Joal, c’est celle qui sécurise l’alimentation des populations. Sur la côte, l’expansion de l’industrie de la farine de poissons menace de plus en plus la sardinelle et d’autres espèces qui sont transformées en farine de poisson destinée à l’aquaculture.

Selon une étude de l’Aprapam, « il faut 4 à 5 tonnes de poissons pour fabriquer une tonne de farine de poisson » Certains chalutiers étrangers approvisionnent avec n’importe quel poisson ces usines de farine de poisson.

D’autres ressources halieutiques telles que thons, espadons, voiliers, chinchards, maquereaux, crevettes et merlus, dorades, mérous, crevettes blanches ou céphalopodes sont aussi menacées par ces bateaux étrangers qui risquent de racler en profondeur les eaux sénégalaises.


 
 
 

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